Pour l'amour du fil... - III
Voici le dernier épisode de ces 2 jours hauts en couleurs...
Après le cours, nous sommes allés manger, avons discuté du cours, des techniques apprises, de ci, de ça... Puis nous avons replongé dans l'antre du salon... moins peuplé que la veille, c'est appréciable. Alors que j'arpente tranquillement les allées avec Patchelle et Kristell, je reçois un coup de fil du seul et unique, du vrai Cricri d'Amour (si vous allez un jour sur le stand du comptoir des fleurettes, c'est le p'tit nom préféré par lequel il adore être abordé) que j'ai enfin réussi à dompter. Vous voulez savoir mon truc? C'est tout simple: se promener avec un appareil photo à la main.
Mais bref, revenons à nos moutons: je reçois un appel de Monsieur Bas-Bleus me disant de venir d'urgence sur leur stand, que quelqu'un veut me voir... Quelqu'un veut me voir?? Et là se passe la rencontre avec la pétillante Lili, comparse des rigolades bloguesques du début de ma vie de blogueuse (depuis, Lili n'est pas moins douée, mais blogue beaucoup moins). C'est la 1ère fois que nous nous voyons et c'est comme si on s'était quitté la veille... On papote, on papote et comme elle n'a pas encore fait le tour des expositions, je l'embarque à la découverte des merveilles exposées... Puis, comme il y a quelque chose que je n'ai pas encore vu sur le salon, je lui propose d'aller y faire un tour: l'exposition des Dear Jane, réunis en grand nombre pour fêter les 150 ans de la création du modèle.
Et là, j'ai beau ne pas être une patchworkeuse dans l'âme, j'en ai le souffle coupé: cette salle, réunissant plus de 100 Dear Jane est tout simplement époustouflante. Rien qu'à penser aux nombres d'heures de travail réunies dans cette pièce, j'en ai le vertige... Car un Dear Jane, ouvrage conçu par Brenda Papadakis et qui regroupe toutes les techniques de patchwork, peut vous occuper une décennie complète, voir plus... Pour moi, un Dear Jane, c'est l'ouvrage d'une vie... Alors à toutes celles qui en ont réalisé un et à toutes celles qui ont l'audace de se lancer et qui le finiront, je tire mon chapeau.
Dans l'expo, ma préférence va à un Dear Jane miniature, je n'arrive même pas à comprendre comment la réalisatrice n'a pas effiloché ses si petits morceaux de tissus.
Baba, vraiment je suis baba!
Après cette jolie escapade, nous nous retrouvons au salon de thé, comprendre devant le stand des Bas-Bleus, où je papote à droite, à gauche, il est bientôt l'heure pour moi de repartir... Et là, 10mn avant de repartir, qui vois-je avec son joli sourire et un magnifique gilet fait main... Mamie Jeannette. Nous discutons rapidement et puis je dois m'en aller... J'espère qu'une autre occasion moins brève se présentera à nous!
A 2mn près, je rate ma navette, mais j'ai le sourire, ces 2 jours ont été formidables, mon retour ne peut que bien se passer. Et il se passera bien. Il pleut et il fait froid à mon arrivée à Toulouse, mais intérieurement, le soleil brille et je suis ravie, plus que ravie!
A toutes les personnes que j'ai croisées, de près, de loin, je dis un immense merci... Je me suis RE-GA-LEE
Ce salon, c'est vraiment